Coût des nouveaux médicaments antidiabétiques au Canada et à l’étranger
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Le diabète est l’une des principales causes de décès au CanadaNote de bas de page 1 et dans d’autres pays développésNote de bas de page 2. L’incidence croissance, la prévalence et la nature progressive de la maladieNote de bas de page 3 ont encouragé le développement de nouveaux médicaments pour offrir d’autres options de traitement aux patients diabétiques. Les traitements sans insuline, qui sont administrés en premier recours aux patients atteints de diabète de type 2, représentent actuellement plus de la moitié du marché des médicaments antidiabétiques. Au cours de la dernière décennie, deux nouvelles classes importantes sont entrées sur le marché : les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4) et les inhibiteurs du cotransporteur de sodium-glucose de type 2 (SGLT-2). Cette analyse se penche sur les ventes, l’utilisation et les prix de ces classes de médicaments au Canada et à l’étranger.
Ces conclusions formeront la base d’une étude exhaustive sur les DPP-4 et les SGLT-2 qui sera publiée dans le cadre de la série des rapports sur la situation du marché du CEPMB. Cette série donne des renseignements détaillés sur des segments précis du marché thérapeutique qui sont importants pour la population canadienne afin d’éclairer les discussions sur la politique et l’aide en vue de prendre des décisions fondées sur des éléments probants.
Tous les médicaments DPP-4 et SGLT-2 sur le marché au Canada et dans les pays de comparaison du CEPMB ont été pris en considération dans cette analyse. Les comparaisons internationales sont axées sur les sept pays dont le CEPMB tient compte dans son examen des prix des médicaments brevetés (CEPMB7), soit la France, l’Allemagne, l’Italie, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis, ainsi que d’autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
1. Les médicaments DPP-4 et SGLT-2 représentent un marché de 800 millions de dollars au Canada et dominent les ventes de médicaments antidiabétiques autres que l’insuline
Le marché des médicaments antidiabétiques autres que l’insuline évolue rapidement et a connu une croissance depuis dix ans. Au Canada, le taux de croissance des ventes a enregistré une augmentation remarquable, passant de 1 % en 2009 à plus de 20 % en 2015 et 2016, avec un léger ralentissement de 16 % en 2017.
Cette croissance est principalement attribuable aux classes de médicaments DPP-4 et SGLT-2. Elles représentent ensemble près des trois quarts des ventes totales du marché des médicaments antidiabétiques autres que l’insuline en 2017 (54 % pour les DPP-4 et 18 % pour les SGLT-2). Cette solide croissance s’est traduite par une part de 3,2 % de l’ensemble du marché pharmaceutique au Canada, ce qui est plus élevé que la moyenne pour les pays du CEPMB7 (2,2 %) et de l’OCDE (2,7 %). Janumet et Januvia sont les médicaments de la classe DPP-4 les plus vendus au Canada. Pris ensemble, ils représentent 73 % de la part du marché. Le medicament SGLT-2 le plus vendu est Invokana, qui accapare une part de 44 % de cette classe.
Description de la figure
Ce graphique présente la croissance des ventes des SGLT-2, des GLP1, des DPP-4 et d’autres médicaments autres que l’insuline au Canada de 2008 à 2017. Le taux de croissance des ventes pour tous les médicaments a augmenté, passant de 1 % en 2009 à plus de 20 % en 2015 et 2016, avec un léger ralentissement à 16 % en 2017.
Cette croissance est principalement attribuable aux classes de médicaments DPP-4 et SGLT-2. Elles représentent ensemble près des trois quarts des ventes totales du marché des médicaments antidiabétiques autres que l’insuline en 2017 (54 % pour les DPP-4 et 18 % pour les SGLT-2).
2. Les ventes par habitant des médicaments DPP-4 et SGLT-2 au Canada sont au deuxième rang derrière les États-Unis
Les ventes combinées par habitant des médicaments DPP-4 et SGLT-2 au Canada s’établissent au deuxième rang dans les pays de l’OCDE, principalement en raison des ventes élevées de DPP-4. En Suisse et en Allemagne, les ventes par habitant représentent seulement la moitié des ventes réalisées au Canada, alors que le reste des pays du CEPMB7 dépensent encore moins au titre de ces deux classes de médicaments. Des niveaux de vente par habitant plus élevés indiquent une plus forte consommation, des prix plus élevés ou une combinaison des deux. L’incidence de ces facteurs sur les marchés canadien et international des DPP-4 et SGLT-2 est examinée dans les résultats présentés dans cette affiche.
Description de la figure
Ce diagramme en barres présente les ventes par habitant des médicaments en dollars canadiens pour les marchés des médicaments DPP-4 et SGLT-2 en 2017. Chaque barre fournit les ventes par habitant des médicaments DPP-4 et SGLT-2 pour chacun des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ainsi que les ventes combinées des deux groupes de médicaments.
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|
Ventes de SGLT-2 par habitant en dollars canadiens |
Ventes de DPP-4 par habitant en dollars canadiens |
Ventes combinées de SGLT-2 et de DPP-4 par habitant en dollars combinés |
Allemagne |
2,6 |
8,2 |
10,8 |
Australie |
2,7 |
4,6 |
7,3 |
Autriche |
3,1 |
7,0 |
10,1 |
Belgique |
1,0 |
3,3 |
4,3 |
Canada |
6,2 |
15,4 |
21,6 |
Chili |
0,3 |
0,7 |
0,9 |
Corée |
0,9 |
5,6 |
6,4 |
Espagne |
3,1 |
9,1 |
12,3 |
Estonie |
1,5 |
3,7 |
5,3 |
États-Unis |
21,6 |
37,1 |
58,7 |
Finlande |
3,5 |
9,8 |
13,3 |
France |
|
4,5 |
4,5 |
Grèce |
2,4 |
8,8 |
11,2 |
Hongrie |
1,9 |
3,0 |
4,9 |
Irlande |
2,1 |
5,0 |
7,1 |
Italie |
1,0 |
3,1 |
4,2 |
Japon |
2,3 |
13,4 |
15,7 |
Luxembourg |
7,4 |
11,7 |
19,1 |
Mexique |
0,3 |
0,9 |
1,2 |
Norvège |
2,1 |
3,3 |
5,4 |
Nouvelle-Zélande |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
Pays-Bas |
0,4 |
1,1 |
1,5 |
Pologne |
0,4 |
0,7 |
1,1 |
Portugal |
2,6 |
10,4 |
13,0 |
République tchèque |
1,8 |
4,4 |
6,2 |
Royaume-Uni |
2,0 |
4,8 |
6,8 |
Slovaquie |
1,3 |
3,5 |
4,7 |
Slovénie |
1,1 |
1,6 |
2,7 |
Suède |
1,4 |
3,5 |
4,9 |
Suisse |
2,9 |
8,2 |
11,1 |
Turquie |
0,2 |
0,8 |
1,0 |
3. Le Canada consomme plus de médicaments DPP-4 et SGLT-2 par habitant que les pays de comparaison du CEPMB7
Le Canada enregistre le sixième taux de consommation le plus élevé de médicaments DPP-4 et SGLT-2 dans l’OCDE. De plus, il se classe premier parmi les pays du CEPMB7, suivi par l’Allemagne, dont la consommation est inférieure de 10 %. Le taux de consommation pour la plupart des autres pays du CEPMB7, y compris les États-Unis, représentent au plus la moitié du taux canadien.
Les taux de consummation sont calculés en convertissant la quantité physique de médicaments vendus sur tout marché en doses de traitement annuel par patient. Les résultats sont présentés sous forme d’indice. Le taux de consommation au Canada est établi à 1, et celui dans d’autres pays, relativement à cette valeur.
Le taux de prévalence comparatifNote de bas de page 4 pour le diabète de type 1 et de 2 au Canada est relativement élevé (7,4 %); il se classe neuvième parmi les pays de l’OCDE et troisième parmi ceux du CEPMB7. Bien que la prévalence de la maladie puisse avoir une incidence sur le taux de consommation, d’autres facteurs tels que le choix de médicament, les pratiques d’ordonnance et le respect du plan de traitement par le patient peuvent jouer un rôle important. Ces facteurs ne sont pas analysés dans la présente étude.
Description de la figure
Ce diagramme en barres présente la consommation de médicaments DPP-4 et SGLT-2 par habitant par dose thérapeutique quotidienne au Canada et dans les pays membres de l’OCDE. Les résultats sont présentés sous forme d’indice. Le taux de consommation au Canada est établi à 1, et celui dans d’autres pays est établi relativement à cette valeur. Chaque barre fournit la consommation par habitant des DPP-4 et des SGLT-2 ainsi que les ventes combinées des deux groupes de médicaments.
La carte du monde figurant à côté du diagramme à barres montre le taux de prévalence comparatif pour le diabète de type 1 et de 2 au Canada et dans les sept pays de comparaison du CEPMB.
Consommation:
Pays |
Consommation des DPP-4 par habitant |
Consommation des SGLT-2 par habitant |
Consommation combinée des DPP-4 et des SGLT-2 par habitant |
Luxembourg |
0,9 |
0,5 |
1,4 |
Finlande |
0,8 |
0,3 |
1,1 |
Portugal |
0,8 |
0,2 |
1,0 |
Japon |
0,9 |
0,1 |
1,0 |
Corée |
0,9 |
0,1 |
1,0 |
Canada |
0,7 |
0,3 |
1,0 |
Grèce |
0,8 |
0,2 |
1,0 |
Allemagne |
0,7 |
0,2 |
0,9 |
Espagne |
0,6 |
0,2 |
0,8 |
Autriche |
0,6 |
0,2 |
0,8 |
Australie |
0,4 |
0,2 |
0,6 |
Suisse |
0,5 |
0,1 |
0,6 |
République tchèque |
0,4 |
0,1 |
0,5 |
Estonie |
0,4 |
0,1 |
0,5 |
États-Unis |
0,3 |
0,2 |
0,5 |
Royaume-Uni |
0,4 |
0,1 |
0,5 |
Irlande |
0,4 |
0,1 |
0,5 |
France |
0,5 |
0,0 |
0,5 |
Norvège |
0,3 |
0,2 |
0,4 |
Hongrie |
0,3 |
0,1 |
0,4 |
Slovaquie |
0,3 |
0,1 |
0,4 |
Suède |
0,3 |
0,1 |
0,3 |
Belgique |
0,3 |
0,1 |
0,3 |
Slovénie |
0,2 |
0,1 |
0,3 |
Turquie |
0,2 |
0,0 |
0,3 |
Italie |
0,2 |
0,1 |
0,3 |
Pays-Bas |
0,1 |
0,0 |
0,1 |
Chili |
0,1 |
0,0 |
0,1 |
Mexique |
0,1 |
0,0 |
0,1 |
Pologne |
0,1 |
0,0 |
0,1 |
Nouvelle-Zélande |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Taux de prévalence du diabète
Pays |
Prévalence |
États-Unis |
10,8 % |
Allemagne |
8,3 % |
Canada |
7,4 % |
Suisse |
5,6 % |
Suède |
4,8 % |
Italie |
4,8 % |
France |
4,8 % |
Royaume-Uni |
4,3 % |
4. La plupart des prix des médicaments DPP-4 et SGLT-2 sont plus élevés au Canada que dans d’autres pays
Le prix de tous les médicaments DPP-4 analysés était considérablement plus bas à l’étranger, la médiane dans les pays de l’OCDE étant de 32 % à 46 % de moins qu’au Canada. Dans les pays du CEPMB7, l’Allemagne et la France avaient les prix les plus bas et celui des médicaments les plus vendus, Januvia et Janumet, s’établissait à environ 50 % des prix au Canada ou encore moins. Les prix internationaux des SGLT-2 affichaient un peu plus d’écarts, mais la plupart étaient plus élevés au Canada. Une fois de plus, l’Allemagne enregistrait certains des niveaux les plus bas avec deux médicaments, Forxiga et Xigduo, à environ la moitié du prix au Canada, tout comme les taux de DPP-4.
Les États-Unis représentaient la seule exception, car les prix y étaient très élevés, soit environ cinq fois plus qu’au Canada pour les DPP-4 et six fois plus pour les SGLT-2.
Description de la figure
Ce diagramme consiste en deux graphiques présentant le ratio des prix pratiqués à l’étranger par rapport au prix pratiqué au Canada pour certains médicaments DPP-4 et SGLT-2 dans les sept pays du CEPMB et le ratio médian du prix des médicaments de l’OCDE. Les prix aux États-Unis étaient exceptionnellement élevés et n’ont pas été inclus dans le graphique.
Médicaments DPP-4
|
Allemagne |
États-Unis |
France |
Italie |
Royaume-Uni |
Suède |
Suisse |
Médiane de l’OCDE |
Januvia |
0,50 |
4,94 |
0,45 |
0,67 |
0,58 |
0,55 |
0,74 |
0,57 |
Janumet |
0,44 |
4,46 |
0,42 |
0,63 |
0,55 |
0,55 |
0,71 |
0,54 |
Onglyza |
0,48 |
5,72 |
0,52 |
0,73 |
0,64 |
0,64 |
0,75 |
0,62 |
Tradjenta |
- |
5,57 |
- |
0,80 |
0,70 |
0,65 |
0,79 |
0,67 |
Kombiglyze |
0,48 |
5,83 |
0,52 |
0,77 |
0,64 |
0,68 |
0,78 |
0,65 |
Jentadueto |
- |
5,59 |
- |
0,77 |
0,67 |
0,67 |
0,76 |
0,66 |
Nesina |
- |
6,80 |
- |
0,85 |
0,66 |
- |
0,85 |
0,68 |
Kazano |
- |
6,41 |
- |
- |
- |
- |
- |
0,59 |
Médicaments SGLT-2
|
Allemagne |
États-Unis |
France |
Italie |
Royaume-Uni |
Suède |
Suisse |
Médiane de l’OCDE |
Invokana |
- |
6,02 |
- |
1,08 |
0,70 |
0,92 |
1,18 |
1,01 |
Forxiga |
0,48 |
6,36 |
- |
0,69 |
0,73 |
0,86 |
0,88 |
0,67 |
Jardiance |
0,79 |
6,07 |
- |
0,75 |
0,72 |
0,73 |
0,82 |
0,65 |
Xigduo |
0,51 |
6,27 |
- |
0,68 |
0,72 |
0,86 |
0,88 |
0,68 |
Vokanamet |
- |
5,33 |
- |
0,94 |
- |
- |
1,05 |
0,91 |
Synjardy |
- |
5,99 |
- |
0,69 |
0,70 |
0,71 |
0,84 |
0,68 |
Glyxambi |
- |
4,34 |
- |
- |
- |
- |
- |
0,62 |
5. Les prix plus élevés des médicaments DPP-4 et SGLT-2 au Canada ont d’importantes répercussions sur les coûts pour les payeurs
Les différences de prix entre les marchés canadien et étrangers ont des répercussions considérables sur les coûts au Canada. Si les prix canadiens des DPP-4 et des SGLT-2 étaient harmonisés avec les prix médians du CEPMB7 au dernier trimestre (T4) de 2017, les ventes nationales canadiennes des DPP-4 auraient été jusqu’à 219,8 millions de dollars (39 %) inférieures en 2017, tandis que les ventes de SGLT-2 auraient été inférieures de 26,9 millions de dollars (12 %). De manière semblable, les répercussions sur les coûts des régimes publics auraient été de 96,7 millions de dollars pour les DPP-4 et de 2,9 millions de dollars pour les SGLT-2 au cours de l’exercice 2016-2017. Les montants varient considérablement d’un régime public d’assurance-médicaments à l’autre compte tenu du fait que les régimes ont des tailles différentes. Toutefois, en termes relatifs, les répercussions sont significatives et représentent jusqu’à 1,8 % du coût total du médicament, selon les calculs du régime public d’assurance-médicaments de l’Ontario.
Répercussion sur les prix canadiens plus élevés de certains DPP-4 et SGLT-2 à l’aide du prix médian du CEPMB7 au T4 de 2017
|
Marché national canadien (tous les payeurs) 2017 |
Régimes publics d’assurance-médicaments Canadiens, 2016-2017 |
BC |
AB |
SK |
MB |
ON |
NB |
NS |
PE |
NL |
YK |
SSNA |
Total |
DPP-4 |
Coût total du médicament |
558,1 M $ |
9,3 M $ |
12,9 M $ |
4,3 M $ |
2,0 M $ |
204,6 M $ |
3,2 M $ |
1,1 M $ |
<0,1 M $ |
0,2 M $ |
<0,1 M $ |
11,4 M $ |
249,0 M $ |
Répercussions sur les coûts |
219,8 M $ |
2,4 M $ |
4,9 M $ |
1,6 M $ |
0,7 M $ |
80,7 M $ |
1,2 M $ |
0,4 M $ |
<0,1 M $ |
0,1 M $ |
<0,1 M $ |
4,6 M $ |
96,7 M $ |
SGLT-2 |
Coût total du médicament |
224,4 M $ |
– |
2,5 M $ |
0,9 M $ |
0,5 M $ |
40,5 M $ |
0,4 M $ |
<0,1 M $ |
<0,1 M $ |
<0,1 M $ |
– |
2,8 M $ |
47,7 M $ |
Répercussions sur les coûts |
26,9 M $ |
– |
0,2 M $ |
<0,1 M $ |
<0,1 M $ $ |
2,5 M $ |
<0,1 M $ |
<0,1 M $ |
– |
<0,1 M $ |
– |
0,1 M $ |
2,9 M $ |
Total estimatif de la répercussion sur les coûts |
246,7 M $ |
2,4 M $ |
5,1 M $ |
1,7 M $ |
0,8 M $ |
83,2 M $ |
1,3 M $ |
0,4 M $ |
<0,1 M $ |
0,1 M $ |
<0,1 M $ |
4,7 M $ |
99,6 M $ |
Part du marché total |
1,01 % |
0,22 % |
0,70 % |
0,50 % |
0,23 % |
1,81 % |
0,67 % |
0,26 % |
0,03 % |
0,05 % |
0,03 % |
1,04 % |
1,24 % |
Limites : Les données sur les ventes canadiennes et internationales ainsi que les prix catalogue disponibles dans la base de données MIDASMC d’IQVIA sont des estimations des prix catalogue départ-usine du fabricant et ne tiennent pas compte des rabais et remises accordés sur une base confidentielle, d’ententes de gestion de lancement, ou de programmes d’accès aux patients.
Sources : Les renseignements sur la disponibilité, l’utilisation et les prix présentés dans cette analyse reposent sur la base de données MIDASMC d’IQVIA (tous droits réservés); les coûts des régimes publics d’assurance-médicaments proviennent de la base de données du SNIUMP de l’Institut canadien d’information sur la santé.
Avis de non-responsabilité : Bien qu’ils soient fondés, en partie, sur des données obtenues sous licence qui proviennent de la base de données MIDASMC de QuintilesIMS, les déclarations, constatations, conclusions, points de vue et opinions exprimés dans ce rapport appartiennent exclusivement au CEPMB et ils ne peuvent pas être attribués à QuintilesIMS.
Le SNIUMP est une initiative de recherche qui fonctionne indépendamment des activités de réglementation du CEPMB.